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Principes

Dès notre plus jeune âge, la société nous impose un mode de vie contraignant et sédentaire à outrance, ainsi que des postures inadaptées. Nos corps sont soumis à des tensions quotidiennes. Ces tensions se traduisent par des maux qui ne sont que trop familiers : stress, mal de dos, maux de tête, troubles musculo-squelettiques, fatigue chronique, etc.

 

Dans sa quête pour résoudre un problème vocal et respiratoire invalidant, Frederick Matthias Alexander découvre que l'organisation du corps, notamment le positionnement relatif de la tête, du cou et des différentes parties du tronc, est souvent perturbée chez l'être humain. Il se rééduque lui-même et retrouve aisance et équilibre dans sa vie personnelle et professionnelle. Puis, voyant que sa méthode concerne un large public, il élabore une pédagogie originale.

 

Admettre que nous nous astreignons à des rythmes de vie souvent trop chaotiques, et décider de nous piloter nous-mêmes plus consciemment, en orientant nos processus de pensée à bon escient, favorise une « réinitialisation » et un redéploiement global de l’équilibre du corps. Nous pouvons tou.te.s retrouver un flux de pensée et une mobilité libérés des « crispations », ainsi qu’un tonus approprié à nos différentes activités, et laisser se manifester le meilleur de nos capacités d’adaptation.

 

 

L'ÊTRE HUMAIN EST UN TOUT INDISSOCIABLE.

La Technique Alexander nous permet, en cultivant des attitudes plus « justes » face aux circonstances de la vie, de nous réapproprier consciemment un « usage de soi » qui cultive une saine relation entre les différentes parties du corps, mais aussi entre le physique, le mental et l'émotionnel, en constante interaction.

 

Elle s’exprime à travers cinq grands principes et s’inscrit dans une rééducation subtile qui s’opère par une participation active : l'élève est encouragé.e à cultiver une attention ouverte qui englobe son corps et le monde dans lequel il-elle vit, tout en se pensant différemment grâce à de fréquentes mises à jour de son schéma corporel et de ses schémas de réactions.

 

Contrôle premier

Observer et préserver une certaine organisation entre la tête, le cou et le reste du corps entraine des bienfaits en chaîne, dans l’immédiat et dans la durée : libération des tensions inutiles, plénitude du souffle, présence sans effort... C’est donc une clé essentielle pour entretenir un fonctionnement coordonné et équilibré de tout l’organisme.

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Reconnaissance des habitudes

Si elles ne sont pas conscientisées, nos attitudes peuvent interférer avec notre fonctionnement. Se focaliser sur le but et les résultats, notamment, engendre des troubles de toutes sortes, à commencer par se mettre la pression, réagir de façon impulsive, et multiplier les moments de crise, allant de l’inconfort au burn out. Ce principe nous incite à identifier nos automatismes comme une cause fréquente de notre manque d’énergie et d’aisance.

 

Perception sensorielle erronée

Il existe souvent un décalage entre ce que nous faisons et ce que nous croyons faire. Aiguiser notre conscience corporelle et rendre nos sensations plus fiables permet d’éviter plus souvent et plus rapidement les automatismes « nocifs ».

 

Inhibition (qui n’a pas ici le même sens que l’inhibition freudienne)

Ce principe pourrait s’appeler « le désapprentissage des gestes néfastes ». Il s’agit d’introduire, juste avant d’agir, une phase de suspension grâce à laquelle il devient possible de désamorcer des schémas de comportements automatiques pour se donner la liberté de choisir la réponse la plus adaptée au stimulus donné.

 

Directions Mentales

Il s’agit de se donner, par la pensée et de manière coordonnée, en plus des ordres nécessaires à l’exécution d’un acte, des consignes qui invitent à une réorganisation du corps qui permet d'éviter les efforts inutiles. Cette verbalisation mentale consciente se substitue aux divagations incontrôlées et aux intentions machinales souvent trop volontaires, avec un effet immédiat d’ouverture et d’expansion.

 

Ces cinq principes, présentés de façon adaptée selon les publics, agissent de concert sur la préservation, ou le rétablissement, de l'intégrité psychophysique et d’un meilleur équilibre naturel. Ils conduisent à une économie d'effort, une amplification des performances et une meilleure santé globale.

 

« Observez la nature en profondeur et vous comprendrez tout beaucoup mieux. » Albert Einstein

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« Après quelques mois, j'ai découvert que lorsque je récitais, je ne pouvais pas directement empêcher l'aspiration du souffle ou la dépression du larynx, mais que je pouvais dans une certaine mesure empêcher la tractio vers l'arrière de la tête. Cela m'a conduit à une découverte qui s'est avéré être d'une grande importance, à savoir que lorsque j'ai réussi à empêcher le recul de la tête, ce qui tendait indirectement à prévenir l'aspiration du souffle et la dépression du larynx. L'importance de cette découverte ne peut être surestimée, car à travers elle, j'ai été conduit à la découverte ultérieure du primaire contrôle primaire du fonctionnement de tous les mécanismes de l'organisme humain,et cela marqua la première étape importante de mon enquête. » F. M. Alexander, L'usage de soi

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« Il y a donc pour ce qui concerne l'agencement mécanique du corps, une position qui est la"position d'avantage mécanique", bien qu'en raison d'un entraînement vicieux et d'une habitude de longue date cette position peut d'abord donner au sujet l'impression d'être déformé. » F. M. Alexander, Man Supreme Inhéritance

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« La technique de M. Alexander est par rapport à l'éducation ce qu'est l'éducation elle-même par rapport à toutes les autres activités humaines. » John Dewey, philosophe américain dans une introduction à L'Usage de Soi de F. M. Alexander

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